
Le fait de s’être marié à une Française et d’avoir découvert d’autres univers a fait sortir Samba Cissé de la sculpture typiquement africaine.
C’est une très belle exposition, sortant de l’ordinaire, qui se tient jusqu’au 12 novembre à la Maison des arts, rue Saint-Jean. Samba Cissé, sculpteur sénégalais, y présente des œuvres récentes réunies autour d’un thème unique : la femme. Des sculptures en bois qui mettent «la femme dans tous ses états» (c’est le titre de l’expo) et la présente, la plupart du temps nue, sous toutes ses formes et dans toutes les positions : debout, assise, couchée, enlacée à un homme, enceinte, penseuse, etc.
«J’aime beaucoup les femmes», rigole l’artiste. «Je sculpte beaucoup plus facilement les femmes que les hommes. Mais j’aime aussi faire des couples».
Réalisées entièrement à la main, avec des outils très simples mais sans aucune machine comme une ponceuse, les sculptures de Samba Cissé sont très sensuelles. A tel point qu’on a tout de suite envie de les toucher. L’artiste utilise deux variétés de bois : le teck, mi-dur et de couleur beige ; et l’ébène, très dur, tout noir ou bicolore selon les cas, un bois précieux et protégé, considéré comme de l’or en Afrique.
Après avoir travaillé dans l’administration de son pays et s’être reconverti dans l’artisanat, Samba Cissé est venu en France pour la première fois en 2006. Guidé par celle qui est devenue l’été dernier sa femme, la Chaumontaise Mauricette Capellari, il s’est promené un peu partout, a visité de nombreux musées et consulté bien des livres d’art. «J’ai découvert beaucoup de choses, ça m’a donné une nouvelle inspiration et ça m’a fait sortir du cadre de la sculpture typiquement africaine», confie-t-il.
«C’est un plaisir de pouvoir exposer dans ma ville d’accueil»
Son art s’est ainsi européanisé et ses œuvres sont aujourd’hui le reflet d’un certain métissage culturel. Mais Samba Cissé reste Sénégalais : il vit la majeure partie de l’année, avec sa femme, à Dakar. Et c’est d’ailleurs là-bas, où il dispose de l’espace nécessaire, qu’il réalise ses sculptures.
Samba Cissé a déjà exposé à Langres, au salon Remp’Arts, où il a rencontré un certain succès et vendu beaucoup d’objets. Mais c’est la première fois qu’il présente son travail à Chaumont. «C’est pour moi un plaisir de pouvoir exposer dans ma ville d’accueil, que j’aime beaucoup», tient-il à souligner.
C’est la première, mais sans doute pas la dernière fois. Avec son épouse, il pense revenir deux ou trois fois par an en Haute-Marne. Et il est déjà prévu qu’il participe au prochain salon Remp’Arts, en avril 2009, où le Sénégal sera mis à l’honneur pendant une quinzaine de jours.
«J’aime beaucoup les femmes», rigole l’artiste. «Je sculpte beaucoup plus facilement les femmes que les hommes. Mais j’aime aussi faire des couples».
Réalisées entièrement à la main, avec des outils très simples mais sans aucune machine comme une ponceuse, les sculptures de Samba Cissé sont très sensuelles. A tel point qu’on a tout de suite envie de les toucher. L’artiste utilise deux variétés de bois : le teck, mi-dur et de couleur beige ; et l’ébène, très dur, tout noir ou bicolore selon les cas, un bois précieux et protégé, considéré comme de l’or en Afrique.
Après avoir travaillé dans l’administration de son pays et s’être reconverti dans l’artisanat, Samba Cissé est venu en France pour la première fois en 2006. Guidé par celle qui est devenue l’été dernier sa femme, la Chaumontaise Mauricette Capellari, il s’est promené un peu partout, a visité de nombreux musées et consulté bien des livres d’art. «J’ai découvert beaucoup de choses, ça m’a donné une nouvelle inspiration et ça m’a fait sortir du cadre de la sculpture typiquement africaine», confie-t-il.
«C’est un plaisir de pouvoir exposer dans ma ville d’accueil»
Son art s’est ainsi européanisé et ses œuvres sont aujourd’hui le reflet d’un certain métissage culturel. Mais Samba Cissé reste Sénégalais : il vit la majeure partie de l’année, avec sa femme, à Dakar. Et c’est d’ailleurs là-bas, où il dispose de l’espace nécessaire, qu’il réalise ses sculptures.
Samba Cissé a déjà exposé à Langres, au salon Remp’Arts, où il a rencontré un certain succès et vendu beaucoup d’objets. Mais c’est la première fois qu’il présente son travail à Chaumont. «C’est pour moi un plaisir de pouvoir exposer dans ma ville d’accueil, que j’aime beaucoup», tient-il à souligner.
C’est la première, mais sans doute pas la dernière fois. Avec son épouse, il pense revenir deux ou trois fois par an en Haute-Marne. Et il est déjà prévu qu’il participe au prochain salon Remp’Arts, en avril 2009, où le Sénégal sera mis à l’honneur pendant une quinzaine de jours.

Exposition ouverte tous les jours à la Maison des Arts, rue Saint-Jean, jusqu’au 12 novembre inclus, de 14 h à 19 h. Ouverture le samedi 1er, le dimanche 2 et le mardi 11 novembre de 10 h à 19 h.