Christine Guillemy a été un temps directrice par intérim du SDEDM (Syndicat départemental d’élimination des déchets ménagers). Elle y a exercé ensuite comme chargée de mission jusqu’en mars dernier. Depuis, en tant qu’adjointe au maire de Chaumont chargée du développement durable, elle a été désignée représentante de la ville au SMICTOM (Syndicat Mixte Intercommunal de Collecte et de Traitement des Ordures Ménagères). Et, bouclant la boucle, le SMICTOM l’a envoyée pour le représenter au syndicat départemental. Enfin la semaine dernière le conseil syndical l’a élue présidente, en remplacement de Paul Flamérion (lui aussi nouvel élu à la ville) qui ne souhaitait plus poursuivre son mandat. Il a toutefois été réélu quelques jours plus tard président du syndicat départemental d’électrification. Au SDEDM, Christine Guillemy est entourée de trois vice-présidents qui sont aussi les présidents des trois SMICTOM du département. Ce sont Robert Guillemin (Nord), Gérard Petit (Centre) et Raymond Decourcelles (Sud).
Trier et faire baisser les coûts
Alors que les SMICTOM se chargent de la collecte et du transport des ordures ménagères, le SDEDM s’occupe du traitement. Il concède la partie incinération à une entreprise privée (Onyx en l’occurrence), avec qui il négocie. Il gère les déchetteries et met en oeuvre le tri. Christine Guillemy, qui a pu étudier de près les dossiers, se donne pour objectif de faire progresser le tri. Elle part du principe selon lequel le traitement de produits renvoyés vers des filières de récupération reviendra toujours moins cher que l’incinération. Et elle profite de la présence des journalistes pour lancer un appel particulier sur les déchets verts. Elle rappelle que ceux-ci sont composés d’eau à 80 % et qu’en les entassant dans les poubelles ordinaires destinées à l’incinération, on accomplit un geste assez absurde. Mieux vaut, à tous points de vue, les transformer en compost. Elle annonce alors une série de communications sur divers produits à trier, en même temps qu’elle évoque la poursuite du maillage des déchetteries dans le département. Enfin, toujours dans le but de faire baisser les coûts, elle se propose de lancer des négociations avec EDF. Elle estime que l’électricité produite par l’usine d’incinération devrait être achetée beaucoup plus cher par l’entreprise nationale. Elle remarque en effet qu’EDF paye près de 10 fois plus cher l’électricité des éoliennes. Sans prétendre arriver au même niveau (on peut comprendre que l’incitation soit différente en fonction d’une politique environnementale précise), elle croit plus juste de réduire l’écart en faveur du «Centre de valorisation énergétique de Chaumont».
Alors que les SMICTOM se chargent de la collecte et du transport des ordures ménagères, le SDEDM s’occupe du traitement. Il concède la partie incinération à une entreprise privée (Onyx en l’occurrence), avec qui il négocie. Il gère les déchetteries et met en oeuvre le tri. Christine Guillemy, qui a pu étudier de près les dossiers, se donne pour objectif de faire progresser le tri. Elle part du principe selon lequel le traitement de produits renvoyés vers des filières de récupération reviendra toujours moins cher que l’incinération. Et elle profite de la présence des journalistes pour lancer un appel particulier sur les déchets verts. Elle rappelle que ceux-ci sont composés d’eau à 80 % et qu’en les entassant dans les poubelles ordinaires destinées à l’incinération, on accomplit un geste assez absurde. Mieux vaut, à tous points de vue, les transformer en compost. Elle annonce alors une série de communications sur divers produits à trier, en même temps qu’elle évoque la poursuite du maillage des déchetteries dans le département. Enfin, toujours dans le but de faire baisser les coûts, elle se propose de lancer des négociations avec EDF. Elle estime que l’électricité produite par l’usine d’incinération devrait être achetée beaucoup plus cher par l’entreprise nationale. Elle remarque en effet qu’EDF paye près de 10 fois plus cher l’électricité des éoliennes. Sans prétendre arriver au même niveau (on peut comprendre que l’incitation soit différente en fonction d’une politique environnementale précise), elle croit plus juste de réduire l’écart en faveur du «Centre de valorisation énergétique de Chaumont».