Avec la Caisse primaire d’assurance maladie de la Haute-Marne, je suis en train de vivre une petite mésaventure assez édifiante.
J’ai appris par hasard, il y a un peu plus d’une semaine, que mes droits d’assuré social avaient pris fin au 31 décembre dernier. C’était à l’occasion d’une demande de carte pour un enfant. La surprise est tombée sur l’écran d’ordinateur de l’employé : «Il y a un problème, le père n’est plus assuré !».
Salarié sans interruption depuis la fin des années 70 et au service de L’affranchi depuis bientôt 15 ans, je ne vois pourtant pas ce qui pourrait justifier un changement de situation du point de vue de la sécurité sociale.
L’employé tente une explication : «Votre entreprise a peut-être des problèmes avec l’URSSAF...».
Assez bien placé pour savoir qu’elle n’en a pas, j’appelle quand même l’organisme en question. On me confirme que tout est en parfaitement en ordre.
Je téléphone à la CPAM (ou plus exactement au fameux «36 46») où quelqu’un me dit qu’il s’agit plutôt d’un problème avec la Caisse Régionale d’Assurance Maladie. L’entreprise n’a probablement pas fait sa déclaration annuelle des salaires...
J’appelle l’organisme qui m’affirme que tout est clair de son côté et qui m’invite à ne pas laisser la situation en l’état. «C’est grave !», me prévient-on.
Je refais le 36 46 et je tombe sur un troisième employé de la sécu qui, face à mon insistance, finit par m’assurer qu’il se renseigne et qu’il me contactera un peu plus tard. J’attends toujours...
Au bout de quelques jours j’aurai eu finalement au bout du fil 6 employés de la sécurité sociale (dont une qui n’était visiblement pas en Haute-Marne). Et je n’ai pas obtenu d’explication sur ce qu’il pouvait se passer ; y compris lorsque je me suis présenté en tant que journaliste. En revanche, toutes m’ont dit que je n’avais qu’à apporter mes fiches de paye et que la situation serait alors rapidement arrangée.
Bien sûr, si je continue à me heurter à des murs et si je ne veux pas pénaliser ma famille, il faudra bien que je fasse la démarche un jour.
Mais je voudrais tout de même bien savoir pourquoi l’organisme qui sait toujours demander des comptes à tout le monde est incapable de réparer de lui-même les erreurs qu’il commet. A l’heure où tout les fichiers sont interconnectés, il doit quand même être moins compliqué de vérifier la régularité d’une situation que de débusquer ceux qu’on soupçonne de fraude. Et puis d’abord pourquoi n’ai-je pas été informé que je n’étais plus assuré ? Combien de temps cette situation aurait-elle pu durer ? Que se serait-il passé en cas de problème ? Dois-je arrêter de payer mes cotisations pour être enfin pris en considération ?
Et puis aussi, combien de personnes se croyant assurées sont dans ma situation ? Combien d’employés ont apporté leurs bulletins de salaires croyant que leur employeur n’était pas en règle avec l’URSSAF ? Combien d’entreprises passent ainsi pour avoir des difficultés ?
Enfin, dernière question : Existe-t-il un vrai responsable à la CPAM ?
J’ai appris par hasard, il y a un peu plus d’une semaine, que mes droits d’assuré social avaient pris fin au 31 décembre dernier. C’était à l’occasion d’une demande de carte pour un enfant. La surprise est tombée sur l’écran d’ordinateur de l’employé : «Il y a un problème, le père n’est plus assuré !».
Salarié sans interruption depuis la fin des années 70 et au service de L’affranchi depuis bientôt 15 ans, je ne vois pourtant pas ce qui pourrait justifier un changement de situation du point de vue de la sécurité sociale.
L’employé tente une explication : «Votre entreprise a peut-être des problèmes avec l’URSSAF...».
Assez bien placé pour savoir qu’elle n’en a pas, j’appelle quand même l’organisme en question. On me confirme que tout est en parfaitement en ordre.
Je téléphone à la CPAM (ou plus exactement au fameux «36 46») où quelqu’un me dit qu’il s’agit plutôt d’un problème avec la Caisse Régionale d’Assurance Maladie. L’entreprise n’a probablement pas fait sa déclaration annuelle des salaires...
J’appelle l’organisme qui m’affirme que tout est clair de son côté et qui m’invite à ne pas laisser la situation en l’état. «C’est grave !», me prévient-on.
Je refais le 36 46 et je tombe sur un troisième employé de la sécu qui, face à mon insistance, finit par m’assurer qu’il se renseigne et qu’il me contactera un peu plus tard. J’attends toujours...
Au bout de quelques jours j’aurai eu finalement au bout du fil 6 employés de la sécurité sociale (dont une qui n’était visiblement pas en Haute-Marne). Et je n’ai pas obtenu d’explication sur ce qu’il pouvait se passer ; y compris lorsque je me suis présenté en tant que journaliste. En revanche, toutes m’ont dit que je n’avais qu’à apporter mes fiches de paye et que la situation serait alors rapidement arrangée.
Bien sûr, si je continue à me heurter à des murs et si je ne veux pas pénaliser ma famille, il faudra bien que je fasse la démarche un jour.
Mais je voudrais tout de même bien savoir pourquoi l’organisme qui sait toujours demander des comptes à tout le monde est incapable de réparer de lui-même les erreurs qu’il commet. A l’heure où tout les fichiers sont interconnectés, il doit quand même être moins compliqué de vérifier la régularité d’une situation que de débusquer ceux qu’on soupçonne de fraude. Et puis d’abord pourquoi n’ai-je pas été informé que je n’étais plus assuré ? Combien de temps cette situation aurait-elle pu durer ? Que se serait-il passé en cas de problème ? Dois-je arrêter de payer mes cotisations pour être enfin pris en considération ?
Et puis aussi, combien de personnes se croyant assurées sont dans ma situation ? Combien d’employés ont apporté leurs bulletins de salaires croyant que leur employeur n’était pas en règle avec l’URSSAF ? Combien d’entreprises passent ainsi pour avoir des difficultés ?
Enfin, dernière question : Existe-t-il un vrai responsable à la CPAM ?